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En collaboration avec l’Ambassade d’Algérie à Belgrade et l’Association des Amis de l’Algérie, la Municipalité de Rokovica, lieu de résidence du cameraman de la révolution algérienne, Stefan Labudovic , a organisé le 28.12.2015 une cérémonie-hommage à ce cameraman de « FilmskiNovosti », qui a accompagné les combattants algériens dans les maquis pendant la guerre de libération nationale, et dont les images sur la réalité de la guerre d’Algérie ont contribué à médiatiser la cause algérienne sur la scène internationale.
En cette soirée de clôture, le film documentaire français « Demain », a été projeté hors compétition devant une assistance des plus nombreuses.
A travers votre film « Demain » excellemment bâti, vous tentez de raconter la société de demain ?
Pendant des années, l’Occident a essayé d’exporter son rêve et qu’il fallait vivre comme eux. Aujourd’hui, nous voulons montrer à travers ce long métrage documentaire «Demain » qu’il n’est plus possible de vivre ainsi.
La 6e édition des journées du film engagé clôturée samedi soir, à la salle El Mouggar à Alger, a affirmé à travers son palmarès son orientation de promouvoir un cinéma qui permet de défendre des idées originales au profit des causes justes.
19 décembre 2015-Salle El Mouggar
Mesdames et messieurs,
La capitale algérienne propose à travers le FICA un pupitre cinématographique à tous les cineastes, professionnels soient-ils ou amateurs et indépendants, pour s’exprimer librement et véhiculer les messages des peuples opprimés et souffrants. Le festival international du cinéma d’Alger dédie ses journées pour une sixième édition au film engagé, et cette manifestation s’est inscrite au fil des années comme un rendez-vous incontournable de cinéma, cet art féerique qui hélas prend de plus en plus des tournures sinueuses dans des dédales des intérêts commerciaux.
Parce que nous naissons avec la passion qui demeure éternelle aux tréfonds de nos âmes, l’engagement est un don que la Providence donne aux plus courageux. A ce propos, le cinéaste bulgare Christo Ganev a beaucoup filmé, plus de vingt films, des œuvres qu’il a réalisées au péril de sa vie en filmant le maquis de la guerre de libération national, couronnée par une œuvre magistrale sous l’intitulé « La fête en espoir », un court-métrage qui met en scène la joie des algériens après la proclamation de l’indépendance le 05 juillet 2015.
Les Chansons que mes frères m’ont apprises se distingue comme une fiction aux codes d’une une œuvre documentaire à travers laquelle la cinéaste s’introduit dans le quotidien languissant d’une famille amérindienne.
Il est le dernier film documentaire entrant dans le cadre de la compétition officielle de la 6eme édition du FICA. Réalisée par Elivra Diaz, Victor Jara n°2547 revient sur les circonstances du décès du célèbre chanteur engagé chilien Victor Jara et partant dresse le portait d’un pays en plein résistance et de désobéissance civile. Le film est accompagné de musique et photos d’archives de cet homme dont on dit qu’il recevra 40 balles aura les poignets en étant sauvagement assassiné, pour le fait qu’il chantait l’unité du peuple et les et droits des travailleurs contre le pouvoir dictatorial. Au Chili, quelques jours après le coup d’état du 11 septembre 1973, le jeune fonctionnaire Hector Herrera se retrouve face au corps du célèbre chanteur Victor Jara. Refusant de voir ce corps disparaître comme les autres, il parvient, au péril de sa vie, à l’enterrer légalement. A l’époque il travaillait dans le service médico-légal chargé de reconnaître les empruntes des victimes pour être identifié avec leur corps de façon à ce qu’ils puissent être enterrés par la suite, beaucoup en effet n’ont pu avoir cette chance là. La réalisatrice entend cette histoire un jour par le truchement de son père.. Après 40 ans d’exil en France, Hector sort de son silence et revient sur les étapes de cet acte de désobéissance.
La dernière table ronde du 6 e Festival Culturel International du Film Engagé a eu lieu, vendredi 18 décembre 2015, à la cinémathèque d’Alger avec comme thème générique « La jeunesse au cœur du cinéma »